Nous avons cependant la conviction que l'on ne gouverne pas à coup de « y'a qu'à, faut qu'on ». Au cours des derniers mois, nous avons relevé beaucoup de contradictions dans les prises de positions des uns et des autres : ils sont tantôt pour, tantôt contre ; ils peuvent dire tout et son contraire. Ce n'est pas une boussole pour la République et pour les Français, qui ont besoin d'être rassurés.
Aux oppositions, que je respecte profondément dans leur diversité, je dis que les Français attendent le sens de l'unité et du rassemblement. En cas de crise, on défend son pays et on veut la réussite de son gouvernement, même si l'on n'est pas d'accord avec ses idées et sa philosophie. Ce qui doit primer, c'est la santé des Français, le sens de l'intérêt général et non pas des intérêts partisans et politiciens.