Comment admettre que l'on distribue de l'argent public aux établissements privés contractualisés sans qu'on exige en contrepartie une mixité sociale et le respect des missions confiées à l'éducation nationale, alors que, dans le même temps, nos écoles publiques et nos universités se meurent d'une paupérisation grandissante, victimes de tant de carences qu'elles sont dévalorisées au profit du privé ?
Comment se résoudre à accepter une ségrégation territoriale qui fait que des populations sont renvoyées dans des quartiers ou dans la ruralité que les services publics ont désertés, tandis que des personnes font le choix de vivre dans des ghettos de riches, loin des malheurs qui frappent les plus fragiles ?