Si je prends la parole, ce que je n'avais pas prévu de faire à ce stade, c'est pour répondre à M. le ministre qui s'est livré tout à l'heure à une forme de provocation dont il est coutumier. J'ai lu avec intérêt sa communication institutionnelle, abondamment relayée, visant à annoncer la naissance d'un nouveau Darmanin, calme et apaisé ; mais, à l'évidence, monsieur le ministre, les vieux ressorts sont toujours actifs, et vous portez une attention particulière à la famille politique que vous avez quittée et trahie.