L'article 1er n'a pas pour objet de prévoir des sanctions, mais d'inscrire dans la loi un principe affirmé par le Conseil d'État et la Cour de cassation : le fait que le service public soit confié à une personne privée ne change pas la nature des obligations inhérentes à l'exécution du service public.
Une fois encore – la répétition a des vertus pédagogiques… – , l'objet de cet article est également de renforcer les moyens mis à la disposition de l'autorité administrative pour contrôler les obligations qui en découlent. L'enjeu n'est nullement de prévoir des sanctions, dont la définition est renvoyée par l'alinéa 4 de l'article 1er à un décret en Conseil d'État. Avis défavorable.