Ces amendements ont pour objet d'étendre à l'université l'interdiction des signes religieux ostensibles appliquée à l'école depuis la loi du 15 mars 2004. Cependant, cette dernière mesure constitue une exception à notre conception de la laïcité : elle se justifie par la spécificité de l'école et de ses usagers. Les élèves sont jeunes, ils sont en construction : l'absence d'affrontements entre religions, entre communautés, est indispensable pour que les cours se déroulent dans de bonnes conditions. Jean Zay, une autorité en la matière, écrivait que « les écoles doivent rester l'asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas ».
Le 07/03/2021 à 19:25, Laïc1 a dit :
... c'est évidemment impossible... (ligne 4)
et... la couleur de peau... Pas de peur (ligne 9), quoique évoquer la couleur de peau dans un débat public puisse faire peur...
Le 11/02/2021 à 10:19, Laïc1 a dit :
Les élèves doivent apprendre à se respecter malgré leur différence. Ce serait comme dire "tout le monde doit être blanc, ou noir, pour que les élèves ne s'affrontent pas sur leur différence." C'est évident impossible, et attentatoire à la constitution, puisque les élèves sont accueillis "sans distinction de couleur de peau (de race) ", comme ils doivent être accueillis "sans distinction de religion", ce qui ne signifie pas que la religion doit être invisible, sinon cela signifierait que la couleur de peur doit aussi être strictement invisible, ce qui est absurde. La constitution ne fait pas la différence entre l'inné et l'acquis.
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