Comme vient de l'expliquer Mme la rapporteure, il faut replacer les choses dans leur contexte. Si la neutralité religieuse est imposée dans l'enseignement primaire et secondaire, mais non dans l'enseignement supérieur, c'est parce que la loi de 2004 visait à protéger les élèves, nos enfants. Un mineur se trouve à l'âge où l'on construit sa pensée : il faut pour cela qu'il ne subisse, à l'école, aucune influence de la part des adultes ou de ses camarades. De là découle l'interdiction des signes religieux ostensibles. Au contraire, lorsque l'on entre à l'université, on est un majeur, un jeune adulte ; on commence à affirmer ses opinions, ses choix philosophiques, politiques, religieux ; on peut donc venir habillé comme on le souhaite. C'est pour cela, monsieur Dumont, que les étudiants des classes préparatoires et BTS – brevet de technicien supérieur – acceptent en toute connaissance de cause le règlement intérieur de l'établissement du second degré dont ils dépendent.
Le 11/02/2021 à 10:31, Laïc1 a dit :
" Un mineur se trouve à l'âge où l'on construit sa pensée : il faut pour cela qu'il ne subisse, à l'école, aucune influence de la part des adultes ou de ses camarades. "
C'est absurde comme argument : il ne faudrait pas alors que des élèves pauvres côtoient des élèves riches, des blancs de noirs, des intelligents des bêtes, des sportifs des handicapés ? Ce n'est pas en niant la différence que l'on se construit, mais en l'appréhendant dès le plus jeune âge.
Pour les intelligents et les bêtes, je dois dire que quand même il faut mieux séparer les intelligents des bêtes, car le rythme lent des bêtes portent indubitablement atteinte à la vitesse de progression des intelligents.
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