… quand on se souvient des solidarités mutuelles qui se sont révélées lorsque les nôtres se battaient contre les islamistes, que ce soit en Algérie ou en Tunisie. Ceux qui ont été tués l'ont été par les islamistes politiques, c'étaient souvent des nôtres, et qui se sentaient bien seuls. Je n'en fais le reproche à personne, mais je demande qu'à l'inverse, on ait l'honnêteté de ne pas transformer en suppôts de causes qu'ils ont toujours combattues, des gens qui, comme moi, comme d'autres sur d'autres bancs, plaident pour la paix civile. En effet, le véritable objectif est de maintenir la paix civile dans ce pays. Tant qu'on est vivant, tant qu'on se parle, qu'on se dispute, il y a un espoir pour la République ; s'il ne reste plus que la prison et la police, c'est fini.