Les élus de ces territoires ont tous en tête l'exemple de mères de famille, de bonne volonté et n'ayant aucun lien avec les réseaux liés à l'islam radical, qui répondent à l'appel de l'éducation nationale – car c'est elle qui sollicite les parents d'élèves pour accompagner les enfants.
Comment peut-on reprocher aux mères de famille de ces quartiers de confier leurs enfants à l'école de la République et d'aider en outre les enseignants à emmener les élèves en sortie scolaire ? Nous devrions plutôt en être satisfaits ! C'est pourquoi j'ai longtemps été opposé à l'interdiction qu'on entend leur imposer.
Toutefois, j'ai évolué, je l'ai dit, parce que les choses ont elles-mêmes évolué. Depuis quelques années, je constate que les réseaux liés à l'islam radical infiltrent volontairement l'école publique, s'y investissent et poussent l'éducation nationale à réagir. Certaines mères de famille sont tout à fait de bonne foi ; d'autres mènent une action politique, pour obliger l'éducation nationale à accepter certains points. Il va donc falloir que nous fassions la part des choses.
Je ne voterai pas ces amendements, mais je pense que nous devrons à un moment donné trouver une solution. Comment empêcher ces réseaux d'agir au sein de l'école publique ? Ils utilisent une technique très éprouvée : ils ont créé leurs propres associations de parents d'élèves, prétendument indépendantes. Les parents concernés n'appartiennent plus à la PEEP – Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public – ou à la FCPE – Fédération des conseils de parents d'élèves. Ils se présentent aux élections et sont très actifs dans les conseils d'école. C'est ainsi que des revendications communautaires voient le jour.
Le 11/02/2021 à 16:27, Laïc1 a dit :
" Depuis quelques années, je constate que les réseaux liés à l'islam radical infiltrent volontairement l'école publique, s'y investissent et poussent l'éducation nationale à réagir."
Pur fantasme.
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