« J'ai voulu au contraire respecter et considérer pour au final mieux apaiser. La laïcité apaisée, c'est la République qui reconnaît à son tour l'importance des religions [… ] ». Il y a une très belle phrase à la fin : « La laïcité, c'est aussi dire à tout le monde qu'on a le droit de croire. »
Chacune et chacun a le droit de changer d'avis et d'avoir des positions différentes. Même le président Sarkozy a parfois modifié certaines de ses pensées, instruit par l'actualité, instruit par ce qu'il a regardé, instruit par le théorème Pupponi : « Je suis sur le terrain, je vois les choses et j'ai le droit de changer. » Mais découvrir aujourd'hui à ce titre, mesdames et messieurs les députés, qu'il faut interdire tout vêtement religieux dans l'espace public, quand nous ne l'avons jamais fait ! En 2004, le président Chirac avait décidé une interdiction à laquelle le ministre de l'intérieur de l'époque était défavorable. Chacun se souvient du débat entre Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy – je ne vous ferai pas l'insulte de vous le rappeler, madame Le Grip, car il me semble que vous étiez sa collaboratrice, …
Le 12/02/2021 à 09:26, Laïc1 a dit :
"La laïcité apaisée, c'est la République qui reconnaît à son tour l'importance des religions "
Une laïcité qui reconnaît activement les cultes pour mieux les exclure, on a bien compris, merci...
C'est de la vraie anti-laïcité, je suis sûr que vous avez compris ce que je disais, le problème est d'ordre sociologique : l'identification à la pensée de masse ou du groupe dominant. L'important n'est pas de penser vrai et juste, mais d'être conforme à la pensée du groupuscule dominant. C'est comme ça d'ailleurs que tous les totalitarismes destructeurs du XXème siècle ont pu émerger.
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