Le phénomène de radicalisation n'épargne aucun milieu social ou professionnel et donc pas, non plus, la fonction publique. En mars 2020, le ministre de l'intérieur de l'époque, Christophe Castaner, avait annoncé que plus de 287 signalements de radicalisation islamiste d'agents publics étaient parvenus à la direction générale de la sécurité intérieure, la DGSI. L'islam radical touchant le secteur public, cet amendement vise à introduire dans la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires le fait qu'aucune personne inscrite au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes, le FIJAIT, ne peut être recrutée.