Monsieur Ciotti, vous m'assurez que vous ne souhaitez tirer aucun bénéfice politicien d'un tel amendement. J'en prends acte.
Je n'ai pas évoqué les autres amendements, proches du vôtre. Vous le savez, nous l'avons déjà dit, différentes prescriptions, notamment internationales, interdisent d'aller dans le sens que vous souhaitez. Pour ne rien vous cacher, ce qui me chagrine un peu, c'est que je ne crois pas que l'on puisse opposer le bon député, qui voudrait trier le bon grain de l'ivraie en expulsant les étrangers qui n'ont pas leur place sur notre territoire, et tous les autres.
Je fais tout pour que les interdictions définitives du territoire prononcées par les tribunaux soient exécutées. Vous savez que l'on rencontre parfois certaines difficultés, comme lorsque les pays d'origine ne veulent pas accueillir leurs ressortissants. Il faut que nos concitoyens le sachent.
Vous tentez d'établir une distinction entre vous, qui seriez favorable à l'expulsion des terroristes étrangers, et le garde des sceaux qui se satisferait de leur présence. Ce n'est pas la réalité. Vous êtes trop avisé pour ne pas le savoir.