Je constate, monsieur le ministre, que vous n'avez pas nié toutes ces fermetures. Or elles sont très dangereuses. En effet, si vous supprimez une classe d'une école rurale qui en comprend trois, chacune disposant, en moyenne, de quatre niveaux, il ne restera plus que deux classes. À terme, cela signifie qu'on condamne l'école et vous le savez très bien, parce que vous êtes un spécialiste de ces questions. Je pense aux enfants, à leurs parents, aux maîtres, aux directeurs et directrices d'école, à tous ceux qui défendent nos écoles, en particulier aux élus ruraux, lesquels ne constatent qu'une chose : des engagements ont été publiquement pris et ne sont pas tenus.