Si vous voulez la réponse, laissez-moi parler…
Cette question est complexe : les modalités de financement de l'EFS ont été déstabilisées par un changement de régime de TVA, qui était appliqué depuis vingt ans mais qui contrevenait au droit européen. Il y a eu un accompagnement financier de l'État à hauteur de 80 millions d'euros, commencé au cours du mandat précédent, avec une feuille de route visant à l'amélioration de l'organisation de l'EFS et permettant un retrait progressif de l'État une fois sa mission remplie. L'année dernière, ce n'était pas possible, car l'EFS avait engagé des surdépenses liées à l'épidémie de covid-19. Je m'en étais entretenu avec le directeur de l'établissement, M. François Toujas, et nous sommes convenus d'un report.
Aujourd'hui, les conditions sont remplies, et nous pouvons respecter cette feuille de route – que vous avez participé à écrire, monsieur le député ! Si l'un de nous tourne le dos à ses convictions, ce n'est pas moi. Rassurez-vous, je continuerai d'accompagner, la France continuera d'accompagner l'Établissement français du sang comme les donneurs du sang bénévoles. C'est la richesse de notre pays et c'est notre honneur collectif.