Certes les classes à niveaux multiples sont fantastiques et développent mille compétences, certes le professeur d'école est polyvalent, mais une classe de cinq niveaux et trente-deux élèves ne sert pas l'intérêt des élèves. Quant au tutorat, je vous assure qu'il a ses limites. La réussite scolaire est mise de côté, au profit d'une logique comptable ; on est loin du dédoublement, comme le disent les gens.
Nous avons donc entendu avec intérêt l'intervention au Sénat, le 3 février, de la secrétaire d'État chargée de l'éducation prioritaire, qui affirmait : « Depuis la rentrée de 2020, aucune fermeture de classe ne s'est faite dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l'accord du maire. Il n'y a pas de raison que cela change. » À l'en croire, il n'y aurait donc pas de fermetures de classes dans les communes de moins de 5 000 habitants – je parle bien de classes, et non d'écoles. Monsieur le ministre, pouvez-vous nous confirmer cette affirmation officielle, qui réjouira les élus et les parents d'élèves ?