Cet amendement se situe dans la continuité des demandes que nous avons émises à l'article 2. Il vise à organiser les conditions de la consultation, en prévoyant la réunion régulière, tous les quinze jours au moins, des différents protagonistes. Il s'agit ainsi de s'assurer des modalités de l'organisation. Nous voulons sanctuariser l'idée que cette respiration démocratique aura lieu au mois de juin. Ce comité de liaison nous donnerait l'assurance de relations régulières, précises. Le processus électoral doit s'enclencher ; il ne peut être évacué à la dernière minute. C'est l'objet du texte, et il y a là une fenêtre de tir. La démocratie ne peut pas être éternellement confinée ! On n'imagine pas de déplacer l'élection présidentielle ou les élections législatives ; on n'envisage pas, dans les autres États européens, de renvoyer d'autres scrutins. Ces élections doivent être organisées et cet amendement permet une préparation du processus dans de bonnes conditions.