Mais nous ne sommes pas du tout dans le même contexte : il s'agit ici de permettre aux candidats, quels qu'ils soient, de mener campagne. Ce que dit Jean-Christophe Lagarde a été confirmé par les municipales de mars et juin dernier, où l'on a vu 30 000 élections acquises au premier tour avec une surreprésentation des sortants, favorisés par les conditions du scrutin, car il est beaucoup plus confortable d'être sortant que challenger. Il s'agit de borner dans le temps une dérogation aux pratiques habituelles, tout en l'encadrant.
Vous ne pouvez pas nous reprocher l'inégalité entre les candidats : un plafond de dépenses est fixé et toute campagne de publicité est inscrite aux comptes de campagne, donc contrôlée. Si elle n'entre pas dans le cadre légal, elle est sortie des comptes de campagne ; si le candidat enfreint la loi, il s'expose à une peine d'inéligibilité. Les choses sont très simples et très claires, en réalité.