… et j'ai constaté que les collègues qui ont également cosigné quelques-uns des amendements suivants vont encore plus loin que ce qu'ils reprochent à cet article : certains proposent de supprimer la notion de risque direct, d'autres d'ajouter la notion de risque indirect ou encore d'élargir le champ des informations concernées à la famille, et ainsi de suite. Il y a donc pour le moins de l'incohérence entre ces amendements de suppression et ceux que nous allons étudier dans un instant.
D'autre part, de même que l'on ne punit pas le vol comme on punit une agression physique, il n'est pas non plus question ici de punir un appel à la violence physique ou à l'atteinte aux biens, mais la mise en danger par divulgation d'informations, sans même que l'intention de s'en servir à des fins violentes ne soit établie – c'est tout l'intérêt de cet article.
Enfin, s'il est dissuasif, ce ne sera pas à l'encontre des journalistes mais, et tant mieux, pour ceux qui ont la haine, pour ceux qui sont fous furieux et qui en veulent à mort à un professeur, à un agent du service public. Voilà tout ce que nous voulons, et rien d'autre !