D'autres s'en sont chargés. Pire, vous affirmez vous-même, monsieur le ministre, que l'amendement vise une personne en particulier ; cela ne contribue pas à la sérénité des débats. Je le répète, tel n'est absolument pas l'objet de l'amendement. Je souscris aux propos de M. Becht : la mesure qu'il préconise pour l'audiovisuel existe déjà dans la presse écrite, où on sait parfaitement l'appliquer.
Il me semble également choquant, monsieur le ministre, de vous entendre déplorer la publicité donnée à ces affaires. La publicité d'une condamnation fait pourtant partie des sanctions qu'un juge peut prononcer. La presse publie bien des bandeaux faisant état de condamnations ! Cet amendement mérite qu'on y réfléchisse ; ne l'abîmons pas en prétendant qu'il vise une personne en particulier. Il serait dommage de se priver d'un débat sur la question de fond qu'il soulève.