C'est la deuxième fois cette semaine que nous avons ce débat. Je vais donc répéter ce que j'ai déjà dit à vos collègues M. Breton et Mme Blin : nier l'existence de l'identité de genre et des discriminations qui lui sont liées constitue une double violence vis-à-vis des personnes transgenres et, si vous pensez que c'est une dérive que de reconnaître la situation dans laquelle sont un certain nombre de personnes du fait d'une identité de genre qui diffère de leur sexe d'attribution, grand bien vous fasse, mais ne venez pas dire que ça n'existe pas dans notre droit : notre droit est protecteur de toutes et tous.