Je voudrais répondre à notre collègue Jumel. Je ne pense pas que certains aient ici le monopole de la parole concernant la défense des salariés. Moi-même – et je ne pense pas être un cas unique – , j'ai été stagiaire, employé, cadre, j'ai même fait partie de la direction, toujours dans des entreprises privées ; j'ai beaucoup travaillé de nuit, j'ai porté des charges, j'ai accompli les tâches que tout salarié est amené à accomplir au cours de sa carrière. Nous sommes tout aussi légitimes que vous à parler au nom des salariés. Vous aimez les caricatures, je vais donc vous en livrer une : il n'a jamais été publié de rapport sur le bonheur dans les kolkhozes. Faut-il revenir sur cette période ? On pourrait se poser la question. Malgré tout, il n'est pas sûr que les salariés étaient plus heureux dans ce système ou à cette époque.