Il n'y en a aucun, et vous le savez ! Cette stratégie est d'autant plus regrettable qu'elle ne permet pas d'agir efficacement à l'égard des familles qui posent des difficultés, alors que ce serait nécessaire.
En définitive, monsieur le ministre, il eut été beaucoup plus raisonnable – sinon rentable en termes de communication politique – d'améliorer les contrôles de l'instruction en famille, une fois la déclaration effectuée. Il faudrait que la municipalité puisse s'assurer précocement de la possibilité matérielle de conduire cette instruction. Il faudrait que l'inspecteur de l'éducation nationale se rende dans les familles très régulièrement – et pas au bout de trois ou six mois – et qu'il n'en rate pas un certain nombre. Il faudrait qu'en cas de doute, de difficulté ou de motif d'inquiétude, les contrôles soient beaucoup plus fréquents.
Celles et ceux qui pratiquent l'instruction en famille sans poser de difficulté à la République, à leurs enfants ou à l'intérêt général doivent être contrôlés régulièrement, mais pas être l'objet de harcèlement ni même soumis à un régime arbitraire d'autorisation dont vous êtes incapables de définir les contours, les critères et les raisons.