On a entendu, de part et d'autre, des arguments tantôt importants, tantôt plus contestables. Je ne sais pas si notre collègue Bruneel est un bon communiste ; je ne suis pas en mesure de répondre à une telle question. Quoi qu'il en soit, nous avons reçu des leçons de dialectique assez impressionnantes. Les contradictions ont été traitées avec beaucoup de brio, notamment de la part d'un côté de l'hémicycle qui ne nous y avait pas habitués. Malheureusement, à gauche, sur le plan idéologique, on assiste à un naufrage.
Sincèrement, j'ai entendu des choses merveilleuses ! J'ai entendu une défense systématique de l'école publique, un attachement, un amour. Mais j'ai aussi entendu qu'établir une autorisation préalable à l'instruction en famille reviendrait, dans certains territoires, à enlever aux familles leur seule possibilité d'échapper au sacrifice que consister l'envoi des enfants à l'école publique. Est-ce cela, notre amour de l'école publique ?