L'année scolaire est déjà ponctuée d'une série de journées, ou de semaines, qui sont autant d'occasion pour la communauté éducative de faire vivre les valeurs et les principes de la République et de susciter l'engagement. Ainsi, l'année s'ouvre sur les semaines de l'engagement, courant septembre et octobre ; vient ensuite la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars ; la semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme, autour du 21 mars ; la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, le 17 mai ; et, bien sûr, la journée de la laïcité à l'école de la République, le 9 décembre.
Ces journées constituent un ensemble bien identifié par la communauté éducative, et les établissements hors contrat peuvent s'y associer, librement, dans le respect de leur caractère propre et de leur projet pédagogique, qui demeure entièrement libre.
En ce qui concerne plus particulièrement la citoyenneté, elle ne fait pas l'objet d'une journée en particulier, mais bien de toutes les journées de l'enseignement public, comme privé – je vois ma collègue Géraldine Bannier acquiescer. De nombreuses actions pédagogiques sont déjà menées par les enseignants sur ce sujet ; il existe en outre des conseils des enfants, des journées de sensibilisation, etc. J'émets donc un avis défavorable à ces trois amendements.