Une promesse faite par la République mérite d'être tenue, génération après génération ; si les mesures héritées de Clemenceau restent applicables, elles le restent pour tout.
Deuxièmement, il n'est pas tout à fait correct d'évoquer le concordat pour désigner les dispositions relatives à la police des cultes. Il faut distinguer le concordat, accord politique et diplomatique avec une puissance étrangère, en l'occurrence le Vatican, et le droit local. Il ne faut pas tout confondre, surtout au moment où le Parlement réclame la différenciation – et c'est un ministre plutôt jacobin qui vous parle, même s'il est très difficile de l'avouer, en particulier dans cette majorité…