Je voudrais souligner la pertinence de l'interpellation de notre collègue Granjus. On voit bien en effet à quel point les restructurations d'entreprise fragilisent les salariés, soumis à une recrudescence non seulement des risques psychosociaux, mais des tensions dans l'entreprise et sur leur travail. Il faut donc porter une attention particulière à ces réalités.
Cela étant, je connais des entreprises qui sont en permanence en restructuration, soumises à des mouvements de capitaux qui sont comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. On y revient tous les deux ou trois ans. Il y a là un problème de fond pour l'organisation sociale et économique de l'activité. Il faudrait se donner les moyens d'agir sur sa cause. Bien sûr il faut un accompagnement et une extrême vigilance au moment où ces entreprises sont touchées, et je suis le premier à le revendiquer, je l'ai dit dans la discussion générale, mais il faudrait s'attaquer à la source du problème. Pour l'instant, ce n'est pas ce que nous avons décidé de faire et je le regrette.