Ma question relative à la dégradation des emprises immobilières de la gendarmerie ne vous surprendra pas car, de manière récurrente, je suis amené à la poser au ministre de l'intérieur, à l'actuel comme à ses prédécesseurs. En effet, devant la liste des projets retenus dans le cadre de France Relance au titre de la réhabilitation énergétique du patrimoine de l'État, en ce qui concerne le quartier Deflandre qui abrite, à Dijon, la région de gendarmerie, c'est la déception. La nécessité et l'urgence sont là, l'opportunité du plan de relance était là, les crédits étaient là, mais hélas le Gouvernement, lui, n'est pas au rendez-vous. Pourtant, cet hiver encore, de semaines sans eau chaude en coupures de chauffage, ce ne sont pas moins de 450 familles qui vivent dans ces appartements vétustes bientôt cinquantenaires.
L'État veut interdire la location de bâtiments privés au prétexte de performances énergétiques médiocres, mais reporte sans cesse la réhabilitation de son propre patrimoine et des bâtiments accueillant nos gendarmes. Comment le comprendre ? Monsieur le secrétaire d'État, le Gouvernement fera-t-il plus que simplement entendre la détresse des gendarmes de Dijon ?