Leur avis, monsieur le ministre délégué, est consultatif et non pas décisionnel. Plus de 15 000 éoliennes terrestres devraient être installées sur le territoire français à l'horizon de 2035, ce qui entraînera une artificialisation massive des sols ruraux et la constitution de colossales déchetteries industrielles si aucune mesure n'est prise pour contraindre les promoteurs à démanteler et à recycler tous les matériaux qu'ils auront disséminés sur et dans le sol français.
L'arrêté du 22 juin 2020 fixe des règles applicables au démantèlement de ces installations, mais elles sont incroyablement laxistes sur le suivi environnemental de la gestion des déchets et la remise en état des sites. Il s'agit là d'une grave carence de l'État, relativement à l'obligation qui lui est faite de protéger les citoyens, la biodiversité et l'environnement, et d'un véritable délit d'écocide.
L'actuel plan de développement de l'éolien est un scandale financier : une population démunie est confrontée à des rouleaux compresseurs financiers et commerciaux, soutenus par une administration soumise aux objectifs définis par le Gouvernement.
Les subventions consacrées au développement de l'éolien en France, qui s'élèvent à 150 milliards d'euros d'engagement pour les vingt prochaines années, sont financées par nos impôts. En même temps, les riverains assistent à la chute, de 30 à 40 %, de la valeur de leur maison.
Ce scandale environnemental – saturation visuelle, dégradation du cadre de vie et du patrimoine, dévastation de nos paysages et atteinte à la biodiversité – ne semble pas émouvoir les habituels défenseurs de l'environnement.
S'agissant du scandale sanitaire, on ne peut plus ignorer l'émergence des acouphènes, des maux de tête, des vertiges, des états dépressifs – différents symptômes liés aux éoliennes. Pour les vaches, c'est une véritable catastrophe : on constate une surmortalité des troupeaux situés à proximité des champs d'éoliennes.
Il ne faut pas éviter ces sujets, et nous ne les éviterons pas.