Pourquoi suis-je défavorable à cet amendement visant à exclure les personnes en situation de handicap du suivi des travailleurs par les médecins praticiens correspondants ? Non seulement parce qu'une telle mesure complexifierait le dispositif que nous souhaitons instaurer, mais aussi parce que je suis convaincue qu'il nous faut changer de paradigme et accepter que les personnes en situation de handicap relèvent avant tout du droit commun. Celles-ci peuvent bien sûr être suivies par les médecins du travail pour des handicaps nécessitant un accompagnement spécifique, mais le principe de base doit être, selon moi – et je sais que nous sommes nombreux à partager ce point de vue – , de s'en tenir au droit commun. Voilà pourquoi je donne un avis défavorable à cet amendement. Je le répète, j'estime qu'il nous faut d'abord penser « droit commun » avant de penser « adaptation ».