qui, pour sa part, a tenté de rassembler tous les groupes parlementaires autour d'une position partagée. Cette réécriture fragilise le texte initial et soulève de sérieuses inquiétudes. Nous souhaitons ardemment, monsieur le ministre, qu'à l'issue des débats en séance, il nous ait été permis de faire à nouveau prévaloir l'intérêt supérieur de l'enfant.
Pour conclure, je veux retenir ici la réponse que nous sommes en train de formuler à l'endroit de toutes celles et ceux qui parlent enfin, l'espoir aussi que nous insufflons à toutes celles et ceux qui hésitent, qui doutent et qui verront peut-être dans ces dispositions un encouragement à franchir le pas. M. le garde des sceaux ayant rappelé qu'il ne saurait y avoir de concurrence politicienne sur un tel sujet, hissez-vous, mes chers collègues de la majorité, à la hauteur de ce moment si particulier que vit notre pays ; ouvrons de nos nouveaux droits en faveur de ce que nous avons de plus cher : nos enfants !