Dans le même esprit, je souhaite rappeler que le droit international humanitaire représente l'un des éléments fondamentaux de l'action humanitaire. Certes, nous n'en sommes plus à la vogue des années 1990, mais l'Assemblée nationale de la France, pays membre du Conseil de sécurité de l'ONU, qui participe à la stabilisation de bien des conflits dans le monde, doit affirmer l'utilité de ce droit et la nécessité de le faire respecter.
Je propose donc de compléter la seconde phrase de l'alinéa 3 par les mots : « selon des principes et modes d'action conformes au droit international humanitaire ». Comme l'a souligné M. le ministre, ce sujet n'a jamais été autant d'actualité et il ne faut rien lâcher, car le droit international humanitaire permet de protéger d'abord les plus fragiles.