Par cet amendement, identique au précédent, nous demandons que la programmation financière soit étendue aux années 2023 à 2025 et qu'elle intègre un montant spécifique pour la mission « Aide publique au développement », afin que cette trajectoire soit exprimée en volume.
Le vrai problème qui se pose, et dont nous avons bien sûr débattu en commission, c'est que l'alinéa 1 de l'article 1er indique que « la programmation financière est complétée, avant la fin de l'année 2022, pour les années 2023, 2024 et 2025 ». Il ne s'agit donc pas d'une véritable programmation, comme nous le disons depuis le début de ce débat. Une programmation pour un an, ce n'est pas une programmation. Ce n'est pas très sérieux. Vous devriez donc plutôt proposer un amendement qui vise à supprimer le mot « programmation ».
Je suis favorable à la clause de revoyure en 2022, prévue implicitement par le texte – pourquoi pas ? – , mais à condition d'inscrire dans le texte une programmation, une trajectoire jusqu'en 2025, ce qui n'est pas le cas actuellement.