Je n'approuve pas l'amendement de M. Lecoq, mais il soulève un problème réel. En effet, l'évolution économique permettra d'atteindre plus facilement les objectifs que nous nous fixons. Que sont ces taux de 0,55 % et de 0,7 % ? Ce sont des ratios. Si le dénominateur baisse, par définition, le ratio est atteint plus facilement. Or quel est le dénominateur ? C'est notre richesse, qui a déjà commencé de décliner : la France s'est appauvrie. Au-delà de l'établissement d'un taux, il faut donc se demander si la France, étant appauvrie, aura les moyens d'atteindre les montants globaux qui ont été initialement annoncés.