… et sur les nombreuses années de combat d'acteurs de la société civile, de pays et de bénéficiaires, même si ces derniers s'attachent surtout à la question de l'impact de l'aide. Il vise à ce que la France tienne enfin son engagement de consacrer 0,7 % de son revenu national brut à l'aide publique au développement et de le faire dans un cadre multilatéral, suivant les principales orientations définies par les Nations unies.
Je suis très heureux de présenter, aux côtés d'autres collègues, cet amendement que l'on pourrait qualifier d'historique, puisqu'il va inscrire dans le marbre de la loi l'objectif de 0,7 % du revenu national brut. Cela ne nous exonère pas d'une réflexion sur la qualité de l'action correspondante ; c'est précisément ce qu'ont dit Mme Frédérique Dumas, M. Jean-Paul Lecoq et M. Dominique Potier. Cela ne nous exonère pas non plus d'une réflexion sur la manière d'améliorer l'impact de notre action, de nos interventions et de nos financements. Au-delà de la quantité, se pose bien évidemment la question de la qualité.
Cet amendement est une amélioration par rapport au travail de la commission ; la France pourra enfin tenir l'engagement pris en 1960 devant l'Assemblée générale des Nations unies. L'amendement reprend d'ailleurs la formulation de la résolution des Nations unies, pour être au plus près de l'esprit multilatéral.