On ne peut pas être défavorable à ces amendements identiques, qui fixent à 0,7 % du revenu national brut l'aide au développement en 2025. En revanche, nous trouvons que leur formulation est un peu trop générale, intentionnelle, voire incantatoire. M. le ministre l'a rappelé, les Britanniques sont en train de baisser leur APV. On dit que l'on « s'efforcera d'atteindre 0,7 % de ce revenu national brut en 2025 », mais il peut y avoir beaucoup d'impondérables qui justifieraient de ne pas parvenir à 0,7 %.
Nous préférons donc cette formulation un peu plus précise : « se fixe comme objectif de porter cette part à 0,7 % de ce revenu national brut en 2025. » L'objectif est ainsi clairement affirmé et l'engagement politique clairement identifié. D'ici à 2025, des situations exceptionnelles – pandémies, guerres – pourraient justifier de ne pas arriver à 0,7 %. La formulation que nous proposons est plus précise et plus forte en matière d'impact politique.