Ce sont des éléments de précision, monsieur Le Fur.
Pour revenir à la question de la définition des composantes multilatérale et bilatérale de l'aide publique au développement, dont nous discutions avec M. Herbillon, nous savons bien qu'il y a des événements imprévisibles. En 2013 ou 2014, par exemple, personne n'imaginait que nous aurions à débloquer l'année suivante, de manière multilatérale, plus de 10 milliards d'euros – dans l'optique de lever 100 milliards – pour l'adaptation et l'atténuation du changement climatique. En 2015, c'est la question du fonds vert et du changement climatique qui s'est posée. En 2020, nous avons malheureusement eu à faire face à la pandémie de covid-19. En 2023, nous aurons peut-être un autre événement, comme une catastrophe liée à la biodiversité. C'est pourquoi il nous faut garder de la flexibilité.