Nous voterons cet amendement, mais, franchement, le terme « notamment » est plus littéraire que juridique. Il ne nous engage tout de même pas beaucoup.
Cela étant, la répartition des crédits entre les composantes bilatérale et multilatérale est un vrai sujet. Si, en France, les crédits alloués au bilatéral ont baissé au fil du temps, c'est parce que nous n'avons jamais fait d'arbitrages dans notre action multilatérale. Cela donne l'impression qu'une fois que nous sommes engagés dans un programme multilatéral, une sorte d'effet cliquet nous empêche d'en sortir.