Les échanges qui ont eu lieu sont importants. Comme l'a très bien dit le président de la commission spéciale, c'est l'honneur du Parlement de débattre et de décider, et je respecte les points de vue des uns et des autres.
Rappelons que lutter contre les séparatismes, c'est d'abord conforter le respect des principes de la République – c'est ce que nous faisons, et ces querelles sémantiques n'ont donc pas lieu d'être.
J'appelle l'attention des diverses oppositions : sur un texte aussi important, il est essentiel de savoir se rassembler et s'unir derrière les principes de la République, au-delà des contradictions et des différences de point de vue. Ce serait l'honneur du Parlement si chacun faisait un effort pour soutenir les dispositions de ce texte, qui apportent des réponses très concrètes.
Certains s'opposeront au texte, et c'est bien leur droit, mais je leur demanderai : qui a créé le délit de séparatisme ? C'est nous ! Qui a créé le délit d'entrave, pour protéger les enseignants ? C'est nous !