La réflexion que je m'apprête à faire s'inspire d'une situation imprévisible, que le rapporteur Waserman ne pouvait donc pas anticiper : elle est née de la difficulté que nous avons rencontrée dans le cadre de la commission d'enquête sur la gestion et les conséquences de l'épidémie de covid-19. Rien, dans la modification du règlement qui nous est proposée, ne permet de prévoir, de façon presque automatique, que dès lors que l'élément fondateur de l'état d'urgence reste d'actualité, la commission d'enquête devient, à l'issue du délai de six mois prévu par l'ordonnance du 17 novembre 1958, une mission d'information.
Je vous l'ai dit, monsieur le président : je crois sans réserve tout ce que vous affirmez. Quand M. Borowczyk prétend que ce n'est pas lui qui a fait ce choix, il ment. En prenant la décision de suspendre les travaux de la commission d'enquête, comme Michel Larive l'a souligné, il a commis une faute majeure au vu de l'inquiétude des Français, mais aussi des questions que pose la gestion de l'épidémie.