La question mériterait de faire l'objet de travaux complémentaires mais elle dépasse le cadre de notre débat sur l'Assemblée en période de crise. Le sujet est apparu à plusieurs reprises ; il est pertinent, et l'on en comprend les difficultés. Néanmoins, je suis très attaché au débat physique dans l'hémicycle et je ne suis personnellement pas favorable à l'idée de faire des interventions à distance une pratique systématique, qui permettrait de facto à des députés ultramarins de rester trop chez eux et de faire le choix de venir ou non. C'est une bonne idée, à travailler, mais sûrement pas à valider aujourd'hui, puisque la proposition de résolution est limitée aux cas de crise.