Je tiens à réaffirmer toute ma confiance au président de la commission des finances, Éric Woerth, qui applique avec rigueur l'article 40 de la Constitution et qui explique systématiquement ses décisions lorsqu'il est saisi – je me souviens de séances, que je présidais, au cours desquelles l'opinion dominante dans l'hémicycle assurait que l'article 40 avait été bafoué alors que les décisions du président Woerth étaient expliquées et fondées.
Monsieur Gosselin, il ne faut pas oublier la propension du Conseil constitutionnel, aujourd'hui bien plus grande, à retoquer des dispositions qu'il assimile à des cavaliers législatifs. Le Conseil nous rappelle ce faisant à notre devoir de respecter l'article 45.