Ma question s'adresse à M. le ministre de l'intérieur. À Reims, dans la Marne, samedi après-midi, M. Christian Lantenois, photographe et journaliste au quotidien L'Union-L'Ardennais, a été sauvagement agressé par une bande bien déterminée à nuire à sa personne. J'ai la chance de connaître, depuis plus de vingt ans, ce grand professionnel de la photographie et passionné de sport ; nous nous sommes souvent croisés sur les parquets de rencontres sportives.
Ce samedi, Christian était présent dans l'exercice de son métier pour couvrir une rixe entre bandes rivales. Cet acte inqualifiable et d'une violence inouïe n'est que la triste illustration des virilités pauvres de ces personnes, dépouillées de tout sentiment, qui se meuvent en guérilla de rue, en plein jour, armées et animées de la volonté de détruire, casser par intimidation, jusqu'à attenter à la vie de nos concitoyens.
L'agression de Christian s'ajoute à la longue liste des faits d'actualité de cette nature qui touchent des jeunes, des citoyens, des forces de l'ordre, nous autres élus, au mépris des règles de droit et du respect des institutions de notre République. Nous devons impérativement défendre et soutenir tout ce qui participe à faire triompher la démocratie et anéantir tout ce qui l'en éloigne. La violence n'a pas sa place dans notre République.
Monsieur le ministre, dès l'annonce de cet acte odieux, vous avez eu le ton et les mots justes pour soutenir Christian Lantenois et, en même temps, fustiger les lâches qui ont commis l'inqualifiable. M. le Président de la République et M. le Premier ministre sont à la tâche aux côtés de la rédaction de L'Union-L'Ardennais et, en pensée, avec Christian Lantenois et ses proches.