Le 27 février à quinze heures trente, les pompiers intervenaient dans le secteur de la Croix-Rouge à Reims pour porter secours au photographe, journaliste à L'Union, professionnel reconnu, qui était intervenu avec sa collègue dans deux véhicules différents pour couvrir une information qu'ils avaient manifestement reçue.
La police nationale, qui est intervenue très rapidement sur les lieux parce qu'elle-même travaillait à la sécurisation du quartier, affrontant un amas d'une trentaine d'individus qui s'en prenaient aux biens publics et à ce journaliste de manière manifestement éhontée, a pu le secourir, même si – vous l'avez souligné – ce grand professionnel est aujourd'hui entre la vie et la mort.
Une enquête a été ouverte par M. le procureur de la République. Les images des caméras de vidéoprotection de la ville de Reims, qui ont pu rapidement nous aider à comprendre ce qui s'était passé dans le quartier de la Croix-Rouge, permettront à l'autorité judiciaire de faire son enquête et, bien sûr, de poursuivre les personnes incriminées.
La police, qui est arrivée rapidement sur les lieux, a pu interpeller, vous le savez, celui qui est manifestement considéré, comme l'auteur « présumé » de cet acte ignoble. Si, dans le quartier de la Croix-Rouge à Reims, comme dans d'autres quartiers, il y a ces phénomènes de bandes et d'agression inacceptables, c'est parce que tant la rénovation urbaine, soutenue en l'occurrence par l'État et par la mairie de Reims, que la lutte contre les stupéfiants, créent des guerres de territoires inacceptables. Je veux dire ici que les policiers, les pompiers et les ambulanciers, les journalistes sont partout, dans tous les territoires de la République.