Ce matin, j'ai réuni les partenaires sociaux, ce qui marque l'aboutissement de plusieurs mois d'échanges ininterrompus, dont je veux saluer la qualité malgré des divergences persistantes. Pendant ces six mois de concertation, nous avons maintenu le cap de la réforme, à savoir la lutte contre la précarité et la réduction des inégalités de traitement entre les demandeurs d'emploi.
Nous avons fait d'importantes ouvertures sur tous les éléments de la réforme. Son entrée en vigueur est décalée au 1er juillet 2021. Nous maintenons pour tous les travailleurs, comme c'est le cas actuellement, le seuil d'éligibilité à quatre mois de travail au cours des vingt-quatre derniers mois, et ce jusqu'à ce que le fonctionnement du marché du travail soit revenu à la normale. Nous ajoutons un plancher à la possible baisse des allocations induite par les nouvelles règles de calcul, tout en renforçant l'équité entre les demandeurs d'emploi. À cet égard, je précise que si la réforme peut conduire à une baisse de l'allocation mensuelle, elle ne réduira pas les droits. Les indemnités seront donc perçues pendant plus longtemps. Enfin, nous maintenons le bonus-malus, qui entrera également en vigueur au 1er juillet 2021, en même temps que les autres mesures.
Vous le voyez, le Gouvernement s'est pleinement mobilisé pour que cette réforme soit adaptée au contexte économique et social et pour assurer durablement la protection des demandeurs d'emploi.