En septembre dernier, le Gouvernement a présenté le plan France relance, feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays. Il a souhaité décliner territorialement l'exécution de ce plan au travers de contrats signés avec les régions ; c'est une ambition que nous partageons et que nous soutenons.
Toutefois, la mise en application de cette territorialisation du plan de relance nous questionne en matière de tourisme. En effet, en mai dernier, un plan relatif au tourisme a été présenté, lequel prévoit dans ses mesures 21 et 22 des feuilles de route sectorielles, pour le thermalisme par exemple, et territoriales, notamment pour Lourdes, la Corse et l'outre-mer. À ces feuilles de route se sont ajoutés, d'une part, le programme montagne, piloté par l'Agence nationale de cohésion des territoires, qui prévoit d'accompagner en ingénierie trois objectifs – le développement économique du territoire, la préservation du patrimoine naturel et l'adaptation nécessaire au changement climatique – , d'autre part, un plan national d'investissement pour la montagne, annoncé par le Premier ministre le 1er février et devant être lancé au printemps, pour proposer une offre plus verte, plus diversifiée et plus compétitive dans les années à venir.
Il va de soi que la priorité d'aujourd'hui doit être la sauvegarde des activités fortement touchées par la crise sanitaire, grâce à des mesures d'urgence adaptées à chacun des secteurs concernés. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Je pense particulièrement au thermalisme, dont la perte de recettes de 110 millions d'euros en 2020 pose, pour certains établissements, la question de leur survie – mais c'est un autre sujet.
Concrètement, monsieur le ministre délégué, pourriez-vous nous préciser comment ces plans et programmes s'articuleront entre eux et avec la territorialisation du plan de relance ?