Ma question, comme bien d'autres, porte sur la situation des étudiants. Il est dur d'avoir 20 ans en cette période de crise sanitaire : impossibilité de fréquenter les lieux culturels, sportifs, et même les lieux d'études ; cours à distance ; perte de liens amicaux, vie sociale bouleversée ; pénurie de petits boulots. Une routine qui s'installe, et une question lancinante : que vaudront les diplômes obtenus à l'issue d'une telle année ? Les études servent-elles encore à quelque chose ? Pour les jeunes, la vie prend quelquefois les allures d'un véritable cauchemar.
Face à cette situation, le Gouvernement a pris quelques dispositions – repas à 1 euro dans les restaurants universitaires, prise en compte des difficultés psychiatriques ou psychologiques – mais ces mesures paraissent bien insuffisantes.
Envisagez-vous une bourse sanitaire et sociale qui compenserait par exemple l'absence du petit boulot habituel, voire la location, bien loin de chez soi, d'un appartement qui coûte souvent très cher à la famille, alors même qu'il est impossible de se rendre à l'université ? Il serait essentiel que les critères d'attribution d'une telle bourse soient suffisamment larges pour permettre aux classes moyennes d'en bénéficier.
D'autre part, pourrait-on fixer une échéance de la vaccination des étudiants ? La chose ne serait pas simple, mais elle aiderait tout le monde. Je souhaite rappeler dans ce cadre la proposition qu'avait émise l'UDI, par la voix de notre président : utiliser le vaccin d'AstraZeneca, puisque celui-ci n'est a priori pas administrable aux plus de 65 ans. Cela permettrait à la jeunesse de retrouver le chemin des cours en classe, et surtout cette vie sociale qui lui manque tant.