C'est insensé ! Mais le pire reste à venir. La Commission européenne échange actuellement avec les États membres au sujet des conditions exigées pour bénéficier du plan de relance européen. Cela nous a valu de découvrir qu'elle estimait l'économie allemande trop peu libéralisée pour mériter ces crédits. Qu'en sera-t-il de l'économie française ? Faudra-t-il une réforme des retraites que la majorité des Français refuse ? Un rabougrissement de l'assurance chômage ? Des privatisations à tous crins ? Tout cela, chers collègues, se fera avec le consentement de votre majorité. Les oripeaux du bon berger ne dissimuleront pas longtemps les technocrates bruxellois, ces loups de l'austérité budgétaire.