Monsieur le rapporteur, excusez-moi, mais c'est votre argumentaire qui nie les réalités économiques ! Mme Obono vient de démontrer qu'à mesure que la richesse, la production, le produit intérieur brut avaient augmenté, le temps de travail avait diminué. La réalité économique, c'est celle-ci !
J'admets que c'est un problème qui vient perturber votre raisonnement. La question a été soulevée tout à l'heure, au cours du débat avec M. Maillard ; je vais essayer de la reformuler.
Si l'on parvient aujourd'hui à produire la quantité qui nous est nécessaire, à quoi bon travailler plus que le temps nécessaire pour produire ce dont nous avons besoin ? C'est un vrai débat que nous pourrions ouvrir ! Le problème, c'est que vous êtes coincés par votre logique de compétitivité. Vous courez après des pays européens que vous ne rattraperez jamais. Une harmonisation par le haut, qui ferait que ces pays, par exemple la Roumanie, nous rejoindraient pour plus de progrès, oui, bien sûr, nous y serions favorables !