Cet amendement de repli me paraît intéressant. Savez-vous, monsieur le rapporteur, madame la ministre, combien Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, a gagné l'an dernier ? Si ma mémoire est bonne, 7,6 millions d'euros. L'application d'un écart de 1 à 50 donnerait donc un salaire minimum annuel de 144 000 euros. Dans de telles conditions, les ouvriers de Renault-Nissan seraient très heureux au travail !
Pour en revenir à ce que disait M. Quatennens, cet homme, avec ses 7,6 millions d'euros, mange-t-il 300 fois plus que moi ? Ses besoins sont-ils si démesurés ? À ce niveau, il faut lui conseiller un psychiatre ! Une telle accumulation est tellement illimitée qu'elle n'en a plus aucun sens : les zéros après le premier chiffre sont si nombreux qu'on ne sait même plus les aligner.