… et c'est d'ailleurs l'un des c? urs de la distinction entre une écologie humaniste, qui place l'homme au c? ur de l'environnement, et une écologie qui ne l'est pas et qui considère l'homme comme le problème de la lutte environnementale. Cet antispécisme est, en effet, celui-là même qui explique ensuite qu'il faudrait progressivement faire disparaître certains animaux parce qu'ils vivent en captivité – il s'agit des mouvements dits « abolitionnistes ». Curieusement, ces mouvements font parfois alliance avec certains promoteurs de la viande industrielle, en affirmant qu'il faut supprimer la viande d'élevage pour la remplacer par autre chose – et ils en tirent d'ailleurs des bénéfices.
Cela peut aussi produire des divagations, comme cela a été le cas au conseil municipal de Strasbourg, où certains élus ont expliqué, à propos de l'habitat indigne, qu'il fallait penser au statut des punaises de lit et des rats, qui ne pouvaient évidemment pas vivre ailleurs !