Ils visent inscrire dans la charte de l'environnement le crime d'écocide, pour aller plus loin que la reconnaissance qualifiée, par les associations de défense de l'environnement, de reconnaissance au rabais du délit d'écocide dans ce projet de loi. L'enjeu est de ne pas se contenter de faire du droit symbolique avec un délit général de pollution, qu'il sera difficile d'appliquer et dont la portée sera réduite. Il convient de donner un écho constitutionnel aux nombreuses initiatives issues de la société civile, qui défendent la reconnaissance d'une qualification pénale susceptible de réprimer les crimes commis contre les écosystèmes, notamment lorsque ces destructions déclenchent ensuite des troubles graves parmi les populations humaines.